Nous sommes nos propres pères | On a nos propres repères, |
Si jeunes et pourtant si vieux, ça me fait penser, tu sais | Si jeunes, et pourtant enfermés, dans un sous-sol, tu sais |
Nous sommes nos propres mères | On a nos propres emmerdes |
Si jeunes et si sérieux, mais ça va changer | Si jeunes, mais pas sérieux, Mais ça va changer |
On passe le temps à faire des plans pour le lendemain | On passe notre temps à lire des livr' pour demain |
Pendant que le beau temps passe et nous laisse vide et incertain | Pendant que les heures passent et nous laissent crevés,ben ça craint |
On perd trop de temps à suer et s’écorcher les mains | On perd trop de temps à suer et travailler Franklin |
A quoi ça sert si on n’est pas sûr de voir demain | A quoi ça sert si on ne vient pas le lendemain ? |
A rien | A rien . |
| |
 | |
Alors on vit chaque jour comme le dernier | Alors, on dort chaque jour comme hibernés |
Et vous feriez pareil si seulement vous saviez | Et vous feriez pareil si seulement vous saviez |
Combien de fois la fin du monde nous a frôlés | Combien chaque cours nous a emmerdés |
Alors on vit chaque jour comme le dernier | Alors, on dort chaque jour comme hibernés |
Parce qu’on vient de loin | Parce qu'on est HK . |
| |
Quand les temps sont durs | Quand veiller est dur, |
On se dit : Pire que notre histoire n’existe pas | On se dit : y'a pas plus ennuyeux que ça . |
Et quand l’hiver perdure | Et quand le cours perdure, |
On se dit simplement que la chaleur nous reviendra | On tient en répétant que la sonnerie reviendra, |
Et c’est facile comme ça | Et c'est moins dur comme ça . |
Jour après jour | Cours après cours, |
On voit combien tout est éphémère | on voit combien tout est une chimère . |
Alors même en amour | Alors, dans tous les cours |
J’aimerai chaque reine | Je subirai chaque peine |
Comme si c’était la dernière | Même si c'est pas la dernière . |
L’air est trop lourd | Les cours sont lourds, |
Quand on ne vit que sur des prières | quand on a envie de la dernière . |
Moi je savoure chaque instant | Moi, je compte chaque instant |
Bien avant que s’éteigne la lumière | bien avant que n'arrive la dernière . |
| |
 | |
| |
Jour après jour | Cours après cours, |
On voit combien tout est éphémère | on voit combien tout est une chimère . |
Alors vivons pendant qu’on peut encore le faire | Alors, chantons pendant qu'on peut encore le faire, |
Mes chers | mes chers . |
| |
 | |