Elle est à toi cette chanson | Elle est à toi cette chanson |
Toi l´Auvergnat qui sans façon | Toi l'string en cuir qui sans façon |
M´as donné quatre bouts de bois | M'a permis de d'venir célèbre |
Quand dans ma vie il faisait froid | En m'agitant dans les ténèbres |
Toi qui m´as donné du feu quand | Avec ta ficelle moi j'anime |
Les croquantes et les croquants | La foule même si la raie tu m'limes |
Tous les gens bien intentionnés | Donc parfois je souffre en silence |
M´avaient fermé la porte au nez | Mais j'suis sexy je m'en balance |
Ce n´était rien qu´un feu de bois | Tu es mon bel outil d'travail |
Mais il m´avait chauffé le corps | Plus important qu'ma côte de maille |
Et dans mon âme il brûle encore | Avec toi je me sens puissant |
A la manièr´ d´un feu de joie | Comme au lit avec mes amants |
| |
Toi l´Auvergnat quand tu mourras | O toi mon string quand tu faneras |
Quand le croqu´mort t´emportera | Avec douleur tu me quitteras |
Qu´il te conduise à travers ciel | Tu reverras dans la poubelle |
Au père éternel | Mon slip éternel... |
| |
Elle est à toi cette chanson | Elle est à toi cette chanson |
Toi l´hôtesse qui sans façon | Toi le boxer qui, moule roustons, |
M´as donné quatre bouts de pain | M'a permis quelques fantaisies |
Quand dans ma vie il faisait faim | Avant de les conclure au lit |
Toi qui m´ouvris ta huche quand | Tu fais frissonner tous mes potes |
Les croquantes et les croquants | Les filles, les mecs, les antilopes |
Tous les gens bien intentionnés | Ton design à la mode faut dire |
S´amusaient à me voir jeûner | M'autorise presque tous les délires |
Ce n´était rien qu´un peu de pain | Dessous magique qui m'rend joyeux |
Mais il m´avait chauffé le corps | Qui fait aussi tout plein d'envieux |
Et dans mon âme il brûle encore | De la Grande Motte à Pornichet |
A la manièr´ d´un grand festin | On s'l'arrache, je dois me cacher |
| |
Toi l´hôtesse quand tu mourras | O mon boxer, pour toi je stresse |
Quand le croqu´mort t´emportera | Car si jamais je lâche une caisse |
Qu´il te conduise à travers ciel | Tu retrouveras dans la poubelle |
Au père éternel | Mon slip éternel... |
| |
Elle est à toi cette chanson | Elle est à toi cette chanson |
Toi l´étranger qui sans façon | Toi le caleçon, ample et mignon |
D´un air malheureux m´as souri | Qu'tu sois à rayures ou à fleurs |
Lorsque les gendarmes m´ont pris | Tu feras toujours mon bonheur |
Toi qui n´as pas applaudi quand | Toi qui nous laisse une liberté |
Les croquantes et les croquants | Un espace pour mieux respirer |
Tous les gens bien intentionnés | Au niveau des intimes parties |
Riaient de me voir emmener | Ca nous évite des merdes la nuit |
Ce n´était rien qu´un peu de miel | Quand je croise une belle fleur |
Mais il m´avait chauffé le corps | Elle n'fait pas que m'demander l'heure |
Et dans mon âme il brûle encore | Elle jette un œil sur mon futal |
A la manièr´ d´un grand soleil | Elle te devine et je l'emballe |
| |
Toi l´étranger quand tu mourras | O toi caleçon, méfie-toi d'moi |
Quand le croqu´mort t´emportera | Si t'es fragile tu craqueras |
Qu´il te conduise à travers ciel | Et tu croiseras dans la poubelle |
Au père éternel | Mon slip éternel... |