Depuis que l'homme écrit l'Histoire | On demande à nos terminales |
Depuis qu'il bataille à cœur joie | Qui n'ont encore que dix-huit ans |
Entre mille et une guerr' notoires | De choisir, chose peu banale, |
Si j'étais t'nu de faire un choix | Pour l'an prochain l'enseignement |
A l'encontre du vieil Homère | Qui plus tard fixera leur paye |
Je déclarerais tout de suite: | Et conditionnera leur vie |
Moi, mon colon, cell' que j'préfère, | Moi, les enfants, c'que j'vous conseille |
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !? | C'est de prendre option Sarkozy |
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Est-ce à dire que je méprise | Au lieu de vous casser la tête |
Les nobles guerres de jadis | À vouloir faire maths ou philo |
Que je m'soucie comm' d'un'cerise | Sciences sociales ou bien trompette |
De celle de soixante-dix ? | Sciences de la terre ou véto |
Au contrair', je la révère | Il serait temps qu'on vous réveille |
Et lui donne un satisfecit | Que le système soit compris |
Mais, mon colon, celle que j'préfère | Moi, les enfants, c'que j'vous conseille |
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit | C'est de prendre option Sarkozy |
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Je sais que les guerriers de Sparte | Le temps béni des bacs plus cinq |
Plantaient pas leurs épées dans l'eau | Qui trouvaient sitôt un emploi |
Que les grognards de Bonaparte | Si vous écoutez Alain Minc |
Tiraient pas leur poudre aux moineaux | Vous saurez qu'il est loin déjà |
Leurs faits d'armes sont légendaires | Et de Roubaix jusqu'à Marseille |
Au garde-à-vous, je les félicite | De Bordeaux jusqu'à Annecy |
Mais, mon colon, celle que j'préfère | Moi, les enfants, c'que j'vous conseille |
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit | C'est de prendre option Sarkozy |
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Bien sûr, celle de l'an quarante | Point n'est besoin de faire études |
Ne m'as pas tout à fait déçu | Juste pour y passer son temps |
Elle fut longue et massacrante | La concurrence sera rude |
Et je ne crache pas dessus | Sur le carreau vous serez tant |
Mais à mon sens, elle ne vaut guère | Et diplômes ou non, c'est pareil |
Guèr' plus qu'un premier accessit | Si vous croyez que ça suffit |
Moi, mon colon, celle que j' préfère | Moi, les enfants, c'que j'vous conseille |
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit | C'est de prendre option Sarkozy |
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Mon but n'est pas de chercher noise | Il fut un temps où présidence |
Au guérillas, non, fichtre, non | Supposait un certain niveau |
Guerres saintes, guerres sournoises | Puisqu'on représentait la France |
Qui n'osent pas dire leur nom, | Bien qu'elle soit peuplée de veaux |
Chacune a quelque chos' pour plaire | De Gaulle disait des merveilles |
Chacune a son petit mérite | Mitterrand était érudit |
Mais, mon colon, celle que j'préfère | Moi, les enfants, c'que j'vous conseille |
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit | C'est de prendre option Sarkozy |
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Du fond de son sac à malices | Car quand il lit, c'est sans critique |
Mars va sans doute, à l'occasion, | Mais quand il parle, quel malheur |
En sortir une, un vrai délice | Faites donc de la politique |
Qui me fera grosse impression | Que vous soyez black, blanc ou beur |
En attendant je persévère | Vous allez vous faire de l'oseille |
A dir' que ma guerr' favorite | Placer vos enfants, vos amis |
Cell', mon colon, que j'voudrais faire | Je pense que c'est rationnel |
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit | De choisir l'option Sarkozy |